Zoom sur la vidéo-verbalisation


Au vu de la recrudescence des infractions au Code de la route, les pouvoirs publics déploient de nouveaux moyens de répression. Si l’usage de drones reste encore anecdotique et expérimental, la vidéo-verbalisation se démocratise dans de nombreuses agglomérations.

Comment fonctionne la vidéo-verbalisation ?

Comme sa dénomination l’indique, la vidéo-verbalisation consiste à employer des caméras de surveillance pour détecter les infractions et les sanctionner en conséquence. Ce type de dispositif concerne généralement de grandes villes telles que Paris, Nice ou même Aix-en-Provence. Afin d’amortir l’investissement, il est nécessaire d’étendre le réseau aux principaux axes et de superviser sa gestion par un centre de contrôle.

Les infractions au Code de la route qui peuvent être vidéo-verbalisées

Grâce à la vidéo-verbalisation, plusieurs infractions peuvent être constatées :

  • dépassement de vitesse autorisée ;
  • non-respect des feux tricolores ;
  • circulation sur les voies réservées aux taxis, aux bus ou aux deux-roues ;
  • stationnement interdit ou gênant ;
  • franchissement d’une ligne continue ;
  • pas de port de la ceinture de sécurité…

Attention, celles-ci ne dépendent pas de l’agglomération où elles ont été commises, mais concernent l’ensemble du réseau routier français.

Les objectifs de la vidéo-verbalisation

Contrairement aux idées reçues, la vidéo-verbalisation ne sert pas uniquement à pénaliser financièrement les conducteurs. La bonne application des règles d’usage améliore la sécurité routière et minimise les risques d’accident. Autre bénéfice de la vidéo-verbalisation, le dispositif permet également de fluidifier la circulation, notamment en fonction des horaires de forte affluence. En effet, certains manquements au Code de la route altèrent le trafic ou génèrent d’importantes zones de ralentissement.